Friday, August 10, 2007

sarko-compatible

From lmsi, on Fadela Amara, formerly leader of the 'Neither whoredom, nor submission' group:
Ce n’est pas d’être sociale-libérale qui l’a fait porter aux nues par tant et tant de bons esprits « de gauche ». Les questions économiques, de son soutien au « oui » pour le référendum, à son soutien à Laurent Fabius lors des primaires du parti socialiste, n’ont jamais été la caractéristique essentielle de son discours. C’est peut-être en tant que « femme de gauche » qu’elle était devenue conseillère municipale socialiste de Clermont-Ferrand. C’est nécessairement en tant que « femme de droite » qu’elle entre au gouvernement de Nicolas Sarkozy. Mais le plus beau est qu’elle n’a pas plus que Besson eu besoin de changer quoi que ce soit de son discours.
[..]
Ce qui rend le cas Amara si significatif, c’est précisément que son engagement n’était pas caractérisé par les questions qui séparent habituellement la « gauche de gauche » du parti socialiste, celles des politiques économiques, et singulièrement celle du « libéralisme », mais par des questions « sociétales », celles pour lesquelles les « valeurs » sont situées au premier plan. Force est de constater que les « valeurs » défendues par Fadela Amara et par tous ceux qui en ont fait une icône laïque et républicaine étaient parfaitement sarko-compatibles. L’ex-présidente de « Ni Putes Ni Soumises » n’a sans doute jamais été mieux à sa place que dans le gouvernement du contempteur de la racaille, de l’homme [..], élu sur la base d’une campagne marquée par un raidissement identitaire et nationaliste [..]

Que l’ensemble des « valeurs » portées par Fadela Amara et Nicolas Sarkozy aient pu être partagées – soient toujours partagées – par des fractions importantes de ce qui se dit être « la gauche » est la meilleure illustration qui soit du brouillage de tous les repères. (Les insuffisances de « la gauche », Réflexions autour des cas Besson et Amara, Laurent Lévy, 6 July)
The key phrase here is 'les « valeurs » défendues par Fadela Amara et par tous ceux qui en ont fait une icône laïque et républicaine étaient parfaitement sarko-compatibles (the "values" defended by Fadela Amara and by all those who have made a secular and republican icon of her were perfectly sarko-compatible).' The background to this is the headscarf ban.  Lmsi argue,  and I would agree with them,  that the ban is a respectable mask for racism,  shared by the PS with the parties of the right.

 Some of my earlier views can be found here. I came across the following comment :
The moral relativism of the Herderian leftist elites have betrayed these women, (Danny69, Comment No. 401776, 29 Jan 2007 15:30)
If believing that there is no fundamental value that a woman should wear a headscarf, or should not wear a headscarf, makes be a 'relativist', then I'm a relativist. But I've "admitted" that before.

Notes on the translation: Ni putes, ni soumises. 'Neither whoredom, nor submission' is my own translation. I prefer it to various others, such as 'Neither Whores Nor Submissive(s)'.
Melanie Phillips has ‘neither whores nor submission’. Here is an update to the link she gives to the item on Today: Wednesday January 18th 2006 (0714 ... During the riots in November, the voices of girls and women were rarely heard).  

Update:  I don't want to sound too negative about Ni putes, ni soumises. I'm sure they do much work to campaign against violence to women, which I wholeheartedly support.

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